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Les rêves du Paroupian

12 mars 2007

La maison du retour

J'ai fermé la dernière page d'un livre dont je garde toujours le goût puissant, délicat et complexe en bouche. Tel un Palamaisonduretourlmer 1961 dont les effluves caressent les pages de ce récit.

J'ai aimé cette lecture, peut-être parce que très curieusement j'y ai retrouvé ma maison. Elle aussi fut occupée par les Allemands puis par d'autres. Elle aussi fut longtemps désertée.

Chaque demeure a son histoire particulière, mais chacune doit porter une part d'universalité. Il faut en convenir puisque j'ai reconnu la mienne dans cette demeure étrangère. Je l'ai reconnue jusque dans ses odeurs, ses couleurs et sa végétation. J'y ai reconnu également sa renaissance par le choix d'un homme, ou d'une famille, d'y poser ses valises, d'y accrocher ses rêves, d'y semer ses désirs. Loin du tumulte...

Rares sont de telles émotions.

Ces émotions je les ai puisées avec délectation dans le récit de Jean-Paul Kauffmann, La Maison du retour.

Cette lecture nécessite respiration, oxygénation...  Je n'avais rien ressenti de semblable depuis la rencontre avec les Péloueyre de Mauriac, quand je n'avais guère plus de 20 ans.

Je n'en dis pas plus, il me faut décanter...

 

 

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11 février 2007

Palombes sous la neige des Landes de Gascogne


Palombes neige Landes de Gascogne
Vidéo envoyée par bendesag

Une centaine de palombes hivernantes à la recherche de glands sous la neige, un jour de janvier 2007 dans la forêt des Landes de Gascogne.

Depuis qu'elle préfère citrons et oranges aux glands, l'Espagne n'est plus le garde-manger rêvé par nos palombes traçantes.

Lors de leur dernière migration automnale, elles ont volé si haut que nous les avons à peine vues passer au-dessus de nos têtes.

Et maintenant, déçues par les promesses ibériques non tenues, elles ont repassé les Pyrénées pour hiberner chez nous, piquant fèves et maïs abondant.

Aujourd'hui, par centaines elles narguent le paloumaïre qui, plus bredouille que jamais, a depuis longtemps rangé ses filets.

Elles le réjouissent aussi car le spectacle de leur approche vers le chêne convoité est digne d'un grand ballet.

Certaines nous viennent d'UKraine, dit-on.

C''est sans doute là-bas qu'elle ont appris l'art de danser sur la glace.

Quelle chorégraphie saisissante jusqu'à l'envol suscité par le peur.

Une peur irraisonnée.

A moins qu'elles ne soient tout simplement déboussolées par les changements climatiques.

L'automne ne fut-il pas l'un des plus "indiens" de la décennie ?

Dans nos Landes de Gascogne, se croiraient-elles en Navarre, en Castille ou en Andalousie ?

Evidemment si personne ne leur dit rien...

Lou Paroupian

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